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Groupe Epreuves combinées : le bilan après un an de covid. Partie II
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6 Mars 2021 - AdminSF
Groupe Epreuves combinées : le bilan après un an de covid. Partie II


Année covid. Le point de vue de l’entraineur : Anne Roger.

Anne Roger a été athlète spécialiste de l’heptathlon. Elle entraîne depuis 37 ans et 20 ans au club. Les entraînements qu’elle organise en binôme avec Nicolas Perrin-Caille sont devenus plus complexes après deux confinements.

« Quand on est revenus du premier confinement, les séances ont repris normalement. Puis, on a continué pendant presque tout l’été - on s’est juste arrêtés dix jours - pour maintenir la motivation, rattraper le temps perdu, être là pour ceux qui ne partaient pas.
« Pour les entraînements, aujourd’hui, on fonctionne à distance pendant la semaine. On envoie aux athlètes des séances à faire seuls, sans matériel. Le week-end, ils sont avec nous. C‘est leur seule occasion de travailler la technique.

 

« La chance que l’on a, c’est d’avoir un groupe motivé - ils n’ont jamais voulu arrêter – et d’avoir le stade. On n’aurait peut-être pas pu faire la même chose à Moirans. Ici, on est chez nous. On vient quand on veut, on s’entraîne quand on veut, avec des créneaux facilités par la mairie, donc ça, c’est vraiment bien.

 

« Cela étant, même si la motivation est toujours présente, c’est moins facile pour certains. Pour Julien (Lamouroux) notamment. D’une part, parce que, en tant que senior, ce sont des années qui comptent pour lui, qu’on lui « vole » depuis le premier confinement. D’autre part, parce que des athlètes de son niveau sont autorisés à faire les compétitions, et pas lui. Il n’est pas sur liste ministérielle, juste à la porte, et ça, ça crée une frustration vraiment forte. Pareil chez les filles. Myrtille (Lemoine) bat régulièrement des athlètes qui ont le droit d’aller en compétitions, et pas elle. Il y a un sentiment d’injustice et de frustration. C’est notre rôle de les remonter et de ne pas laisser l’amertume les envahir.

 

« Pour Nico et moi, les entraînements sont quand même devenus plus difficiles à gérer. D’habitude, on sait toujours ce que l’on doit préparer, à quel moment on doit être plus en forme, à quel moment relâcher... Mais là, on ne sait plus, avec les objectifs qui sont régulièrement annulés ou reportés. On bidouille, parfois on va trop loin, on ne sait plus quand il faut couper, ne pas couper. D’ailleurs, on a eu quelques blessures. C’est pas innocent. D’habitude, on fait trois semaines d’intensité progressive et une semaine de relâche. En ce moment, c’est plus aléatoire, on fait en fonction des disponibilités des athlètes, qui ne le sont pas toujours en même temps, ou des accès au stade. Il y a des choses qui peuvent nous échapper. Heureusement qu’ils nous le rappellent quand on leur en demande plus : « Mais cette semaine, j’ai déjà fait 5 séances, je viens quand même ?

 

« Pour la plupart d’entre eux, ce sont 6 entraînements par semaine, et comme ce n'est pas forcément sur les mêmes jours, c’est important que l’on soit deux, avec Nico, pour couvrir tous les jours de la semaine.
Mais c'est une contrainte supplémentaire d’ajouter le dimanche depuis le couvre-feu. Maintenant, on est là le samedi matin, le dimanche matin, le vendredi après-midi, en semaine, aussi, quand on arrive à couper le boulot et à venir... On court un peu, on n’a plus de jours de repos... Heureusement qu’on est deux pour gérer ça ! »


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