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Groupe Epreuves combinées : le bilan après un an de covid. Partie I
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5 Mars 2021 - AdminSF
Groupe Epreuves combinées : le bilan après un an de covid. Partie I

Un an de covid. Un an à naviguer entre confinement, mesures sanitaires, re-confinement, couvre-feu, annulations et reports de compétitions. On fait le bilan avec les athlètes du groupe Epreuves combinées. Comment ont-ils gardé le cap, la motivation, l’envie de s’entraîner ?


Julien Lamouroux, 27 ans, au club depuis 12 ans, athlète sénior spécialiste du saut en longueur. Il confie sa difficulté à s’entraîner et à garder une qualité optimum dans les entrainements : « Pas de sport pendant le premier confinement, reprise en mai, quelques compètes, 4 ou 5 cet été, une pause, puis, reprise en octobre et re-confinement avec une heure par jour d’entraînement possible. Dans ces conditions, l’entraînement devient galère. La semaine, on s’entraîne seuls sur le stade, parce que c’est compliqué pour les entraîneurs de se libérer avant 18h. Pour ma part, je suis souvent décalé avec le groupe. Souvent, ils arrivent vers 14h ou 16h, moi, c’est plutôt 16h30-17h. Certains viennent tous les jours, d’autres ne viennent que le week-end... J’arrive quand même à garder six entrainements par semaine, mais c’est pas la même qualité. Avant, c’était des séances de 1h30-1h40, maintenant, c’est 1 heure max. Et sans entraîneur. Sur la perf’, ça s’est ressenti, surtout l’été dernier. En ce moment, c’est mieux, ça commence à revenir.

La motivation, tu la gardes, parce qu’il faut se dire que les compétitions vont revenir un jour, donc plus tu t’entraînes, plus tu seras facile et performant le jour J. Mais pour moi, les compétitions, c’est compliqué. Je ne suis pas sur liste ministérielle. Quand tu es sénior, il faut soit être en équipe de France, soit être dans un club qui fait partie d’un pôle de haut niveau. C’est pas notre cas... Et ça n’est pas toujours juste, car des mecs peuvent être aussi forts que toi, voire moins forts, mais parce qu’ils font partie d’un pôle, ils sont sur liste, et pas toi. Maintenant, j’espère vraiment que le pourrai participer aux Championnat de France Elite, cet été. »

 

Enzo Bras, 23 ans et au club depuis 2 ans, spécialiste du décathlon : « Pour la motivation, c’est très, très dur ! On se prépare pour perfer, et quand on n’a plus cet objectif, c’est difficile. C’est pour ça, qu’on a organisé un heptatlon entre nous, fin janvier. Pour se retrouver, dans une ambiance compétitive, même si c’est pas pareil que sur une compétition officielle. Cette année, j’aimerais me qualifier de nouveau aux Championnats de France de décathlon.

Pendant le premier confinement, j’ai ajouté deux entraînements à mon planning. De la musculation, car il fallait que je rééduque l’ischio après une élongation qui m’a fait fait rater ma saison d’hiver. J’ai augmenté la quantité mais pas la charge.

Le plus difficile, c’est l’absence de contact avec le coach. Le retour du coach sur la technique, les corrections des gestes techniques... C’est là qu’on se rend compte combien le coach est utile. Non seulement, ils sont là (Anne Roger et Nicolas Perrin-Caille) pour donner les consignes, les corrections, mais surtout ils font toute la préparation. Ce sont eux qui préparent le terrain, installent les équipements, ratissent l’aire de saut, etc., ce qui nous fait gagner un temps précieux. Le boulot qu’ils fournissent, ça vaut de l’or !

 

Anissa Ben Taleb, 19 ans, 14 ans d’athlétisme et au club depuis 5-6 ans, spécialité heptathlon. Victime d’une grave blessure, il y a un an et demi après une chute sur haies et deux opérations, Anissa a repris l’entrainement en octobre : « En plein confinement ! C’était pas évident, puisque le stade n’était pas toujours ouvert. J’allais courir près de chez moi, je faisais du renfo-gainage à la maison. Petit à petit, sur les entraînements, on a réintégré la hauteur, les haies. Pas d’appréhension, j’avais surtout très envie de m’y remettre. Mais tout était à basse hauteur pour remettre de la confiance.

La motivation est toujours là, mais c’est pas la même. C’est plus compliqué aussi pour les entraînements en semaine, car on peut rarement être tous ensemble, et parce qu’on n’a pas le retour des entraîneurs. C’est pour ça qu’on est là le week-end pour travailler la technique et avoir des retours, des corrections. Cet été, reprendre la compétition, oui, mais pas tout de suite sur l’heptathlon, éventuellement sur des épreuves individuelles, on verra, je ne suis pas encore prête. »

 

Myrtille Lemoine, 18 ans et au club depuis 10 ans, spécialiste des épreuves combinées : « Sur le premier confinement, c’était plus facile de garder la motivation, car on pensait que les compètes auraient lieu en été. Et puis, quand tu as la passion de ton sport, ça aide ! Là où ça a commencé à devenir difficile, c’est quand on a vu que, cet hiver, ça ne reprenait pas et que seuls les listés avaient droit aux compétitions. Grosse déception quand tu vois que tu ne peux pas participer aux compètes qui mènent aux France...

Actuellement, je suis sur cinq entraînements par semaine. Mon objectif, c’est les France de combinés cet été, faire une perf’, être au moins dans les huit premiers. Pourquoi pas aussi refaire une compète entre nous, comme en janvier. En tout cas, on est contents d’avoir le stade, ça nous sauve ! »


Clément Duval, 16 ans, 11 ans au club et 2e année sur le lancer de disque : « C’est sûr, les entraînements, c’est pas tout à fait pareil. Mais on a la chance d’avoir accès au stade. Pendant la semaine, comme les entraîneurs ne peuvent pas toujours se libérer, on a les séances par WhatsApp. On s’entraîne en individuel ou en petits groupes, selon les dispos de chacun. Comme j’en fais un peu moins quand même, je compense et je me donne à fond à tous les entrainements, quitte à finir en vrac ! Mais c’est pas grave. On revient et on recommence. Je fais aussi plus de PPG à la maison et la technique, c’est sur le stade, le week-end, avec Anne et Nicolas. » 


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